On se trompe souvent dans la vie : à l’école, au travail, dans le choix de nos relations amicales ou amoureuses.
Bien souvent la peur de l’échec nous empêche de tenter notre chance. Pourtant, essayer et se tromper nous permet d’apprendre de nos erreurs.
Lorsqu’on se trompe, le retour d’information sur notre cerveau constitue un contenu précieux pour apprendre à résoudre un problème, savoir quels pièges éviter et mieux retenir.
Notre cerveau est paramétré pour « utiliser » nos erreurs. En effet, les recherches en neurosciences ont montré que le cerveau est équipé de correcteurs automatiques qui nous permettent d’adapter notre comportement et notre pensée. Intégrer la notion d’erreur nous permet une plus grande flexibilité mentale, nécessaire dans les stratégies de résolutions de problèmes.
Dans les années 90, les neurobiologistes ont montré que certaines régions du cerveau émettent des signaux d’erreurs lorsqu’on se trompe. Quand nous recevons une information, un retour sur ce que nous avons fait d’incorrect (le commentaire d’un professeur, la remarque de notre chef) une zone de notre cerveau réagit à ce message. En quelques fractions de secondes, ce système de détection d’erreurs s’active et entraîne un ralentissement de nos mouvements.
Nous sentons que « quelque chose ne va pas » et nous déclenchons alors une autre action : c’est le point de départ d’un changement.
Cette structure cérébrale est directement liée au phénomène de prise de décision et d’actions et met en route des stratégies qui tiendraient compte du message d’erreur. Un peu comme un ordinateur !
Notre cerveau est donc parfaitement équipé de système de détection d’erreur et de signaux d’alerte nous permettant d’interrompre une action avant qu’elle ne soit finie pour la corriger, ajuster nos futures décisions et en prendre de nouvelles.
Dans le langage courant, lorsqu’on parle d’erreur, on entend habituellement échec ou résultat négatif. En réalité, notre cerveau détecte les erreurs de prévisions, qu’elles soient négatives ou positives, et s’adapte à l’écart entre ce que nous avons prévu et ce qui se passe vraiment.
Trop souvent considérée comme une faute ou une faiblesse, l’erreur est pourtant pour le cerveau une information utile et nécessaire pour progresser sur le chemin de l’apprentissage. L’erreur fait grandir et ouvre des perspectives.
Et vous, quelles sont les erreurs qui vous ont fait grandir ?
Pour tout renseignement, prenez contact avec Claire Dahan – Psychologue Paris 13